Une coutume délicieusement surannée
Voici bientôt 18 ans qu'il me suit, dans une authentique boîte jaune "colissimo" de La Poste, typique des années 90, au gré des multiples mutations de mon nomade de mari.
"Il", c'est mon bouquet de mariée. Oui, je l'ai gardé et, oui, je suis une incorrigible romantique sentimentale et j'assume.
A l'origine, il était comme ça :
Avec les années, forcément, il n'a plus la même apparence. J'ai mis du temps avant de trouver la façon de le mettre en valeur et puis, un jour, j'ai sauté le pas. Place à la délicieuse coutume de nos mères-grands du bouquet de mariée séché sous globe.
Le globe vient de chez Decoclico. J'ai trouvé le socle en bois noirci et le vase de mariée Napoléon III chez mon amieweb Marianne, du blog L'Esprit des Lumières, qui réalise, chine et transforme des merveilles. Les partitions anciennes, dans les tubes à essai, ont été chinées sur le site de Naema : Sur un air gustavien. Quant à la coiffure de fleurs d'oranger en soie sauvage, assortie à ma robe de mariée, elle a été exhumée de la malle où elle était enfouie, depuis aussi longtemps que le bouquet, et elle a trouvé sa place dans ma petite mise en scène.